Mascara et produits pour les sourcils : comment se préparer à un CPSR réussi ?

La sécurité n’est pas seulement une obligation légale, mais aussi super importante pour la confiance des consommateurs. Surtout avec les cosmétiques pour les yeux comme le mascara et les produits pour les sourcils, tu dois faire très attention. Les yeux sont l’une des parties les plus sensibles du corps et peuvent donc facilement s’irriter, déclencher des réactions allergiques et contracter des bactéries.

Dans l’Union européenne, aucun produit cosmétique ne peut être mis sur le marché sans un rapport sur la sécurité des produits cosmétiques (CPSR), conformément au règlement (CE) n° 12/23/2009. Des exigences encore plus strictes s’appliquent aux mascaras et aux produits pour les sourcils, car ils relèvent de la catégorie de risque microbiologique 1. Dans cet article, tu liras pourquoi des mesures de sécurité supplémentaires sont nécessaires, comment préparer un rapport sur la sécurité des produits cosmétiques et le rôle des dernières lignes directrices du CSSC dans un CPSR réussi pour le maquillage.

Le marché des cosmétiques pour les yeux en pleine croissance

Le mascara et les produits pour les sourcils font désormais partie de la routine beauté quotidienne. Des gels et crayons pour sourcils aux mascaras qui rendent tes cils plus fournis ou plus longs, des millions de personnes en Europe utilisent ces produits chaque jour. Cette utilisation fréquente fait du mascara et du maquillage pour les sourcils l’une des catégories les plus vendues sur le marché des cosmétiques.

Mascara et produits pour les sourcils Guide CPSR

Mais si le marché croissant des cosmétiques pour les yeux offre des opportunités aux marques et aux bricoleurs, il s’accompagne également d’une grande responsabilité. Comme ces produits sont appliqués directement autour des yeux et souvent plusieurs fois par jour, le risque de développement microbien, d’irritation ou même d’infection est plus élevé qu’avec d’autres cosmétiques, comme les lotions corporelles ou les parfums.

C’est pourquoi il convient d’être particulièrement vigilant lors de la préparation d’un CPSR pour les produits de mascara et de sourcils. Une évaluation standard ne suffit pas ici. Chaque recette doit être testée en profondeur et un rapport de sécurité cosmétique détaillé doit être préparé, en évaluant soigneusement tous les ingrédients, les conservateurs, les applicateurs et l’emballage.

Pour les fabricants et les bricoleurs qui travaillent avec CPSR pour le maquillage, cela signifie que les produits pour les yeux doivent toujours être développés selon les normes de sécurité les plus élevées de l’UE. C’est la seule façon de s’assurer que les formules créatives sont non seulement attrayantes, mais aussi sûres pour un usage quotidien.

Pourquoi les cosmétiques pour les yeux relèvent-ils de la catégorie microbiologique 1 ?

Les cosmétiques pour les yeux appartiennent automatiquement à la catégorie microbiologique la plus stricte de l’UE : la catégorie 1. En effet, les yeux sont extrêmement sensibles aux infections et aux irritations. Selon la norme ISO 17516, des limites très basses s’appliquent à ces produits :

  • ≤ 100 UFC/g ou ml de bactéries
  • ≤ 10 UFC/g ou ml levures et moisissures.
  • Absence totale de Pseudomonas aeruginosa, de Candida albicans et de Staphylococcus aureus.

Ces normes strictes sont nécessaires. Prenons l’exemple du mascara : à chaque fois que la brosse est réinsérée dans le tube, des bactéries peuvent pénétrer dans le produit à partir de la peau ou des cils. Sans conservateurs ou techniques d’emballage astucieuses, la contamination ne tarderait pas à se produire. Il en va de même pour les gels à sourcils ou les pommades, qui entrent souvent en contact avec la peau plusieurs fois par jour.

Par conséquent, la préparation d’un rapport de sécurité cosmétique doit démontrer que la formule reste stable et protégée non seulement tout au long de sa durée de conservation, mais aussi pendant la période post-ouverture (PAO). Pour les bricoleurs qui expérimentent la fabrication de mascara, cela signifie que l’hygiène et la conservation doivent faire partie de la recette dès le premier instant.

Principaux points d’intérêt d’un CPSR

Lors de la rédaction d’un CPSR de mascara et de produits pour les sourcils, il y a quelques parties critiques auxquelles tu dois prêter une attention particulière.

1. Conservation microbiologique et tests de provocation

Les producteurs et les bricoleurs doivent montrer que leur formule est résistante à la contamination. Un test de provocation (PET) consiste à contaminer délibérément le produit avec des micro-organismes et à mesurer l’efficacité avec laquelle le conservateur les élimine. Pour les cosmétiques pour les yeux, il s’agit d’une composante obligatoire.

2. Hygiène des applicateurs

L’emballage et l’applicateur jouent un rôle aussi important que la formule. Une brosse de mascara peut facilement transmettre des bactéries. Par conséquent, un CPSR doit prendre en compte la conception de l’emballage (fermetures hermétiques, cils résistants) et l’étiquetage clair des OAP, comme “6M” ou “12M”. Dans les milieux professionnels, comme les salons, il peut être nécessaire d’utiliser des applicateurs jetables.

3. Évaluation toxicologique des ingrédients

Un évaluateur de sécurité examine minutieusement les ingrédients.

  • Seuls les pigments autorisés dans l’annexe IV du règlement européen peuvent être utilisés.
  • Les conservateurs doivent être efficaces, mais aussi sans danger pour le contour des yeux.
  • Les impuretés, telles que les métaux lourds dans les pigments, doivent rester en dessous des limites établies.

Pour le bricolage, cela signifie que lorsque tu fais du mascara ou que tu développes des produits pour les sourcils, tu dois toujours utiliser des pigments et des huiles approuvés par les cosmétiques.

Préparation étape par étape d’un CPSR pour le maquillage des yeux.

Un CPSR pour le maquillage se compose de deux parties :

  • Partie A : Informations sur la sécurité: formule, ingrédients, stabilité, qualité microbiologique, emballage.
  • Partie B : Évaluation de la sécurité: profils toxicologiques, marge de sécurité (MoS) et conclusion finale d’un expert.

La préparation se déroule étape par étape :

  1. Vérifie la formule: Compare toutes les matières premières avec les annexes de l’UE (II-VI).
  2. Effectue des tests microbiologiques: Les tests de provocation et les simulations d’utilisation répétée sont obligatoires.
  3. Évaluer l’emballage et les applicateurs: la compatibilité, la migration et l’hygiène doivent être testées.
  4. Compiler la partie A : Rassemble toute la documentation technique et les résultats des tests.
  5. Prépare la partie B : Un évaluateur de sécurité crée des profils toxicologiques et calcule les MoS.
  6. Déterminer la durée de conservation et l’OAP: Basé sur les données de stabilité et les tests sur le terrain.
  7. Gère les variations: Les changements de couleur sont parfois couverts par les mêmes RPCCS, mais les changements d’emballage ou de conservateurs nécessitent généralement un nouveau rapport.
  8. Vérifier le FIP: le dossier d’information sur le produit doit être complet pour que le produit puisse être commercialisé.

Pour les fabricants de bricolage, cela peut être compliqué, mais en travaillant dès le départ avec des pigments fiables, des huiles de base et des emballages sûrs, tu réduis le risque de devoir ajuster tes formules plus tard et tu poses des bases solides pour un CPSR de mascara et de produits pour les sourcils réussi.

Le rôle des lignes directrices de la SCCS (12e révision)

L’une des ressources les plus importantes pour toute personne préparant un CPSR sont les lignes directrices du SCCS, 12ème révision. Elles décrivent les dernières techniques d’évaluation des ingrédients cosmétiques et permettent de s’assurer que les produits sont conformes aux réglementations européennes en matière de sécurité.

Ils mettent davantage l’accent sur les nouvelles approches (NAM), telles que les modèles informatiques et les tests in vitro, que sur les tests sur les animaux. Le seuil de préoccupation toxicologique (TTC) et l’iTTC sont deux outils qui permettent d’estimer les niveaux d’exposition sûrs lorsque les données disponibles sont insuffisantes. Les lignes directrices introduisent également les cadres d’évaluation des risques de nouvelle génération (NGRA), qui donnent une image plus complète de la sécurité des produits.

L’adhésion aux lignes directrices du SCCS rend les évaluations de la sécurité des mascaras et des produits pour les sourcils plus solides et plus transparentes. Pour les marques comme pour les bricoleurs, cela signifie qu’un rapport de sécurité pour les mascaras et les produits pour les sourcils ne répond pas seulement aux exigences de l’UE, mais qu’il montre aussi que la formule a été soigneusement testée. De cette façon, une préparation professionnelle de rapport de sécurité cosmétique devient visible pour les consommateurs et instaure une confiance supplémentaire. En fin de compte, cela aide tes créations maison à répondre aux normes élevées d’un RCSP officiel pour le maquillage.

Questions fréquemment posées

V1. Chaque couleur de mascara doit-elle avoir son propre CPSR ?

Pas toujours. Les mêmes RCSP peuvent s’appliquer si seul le pigment change et que sa sécurité a déjà été évaluée. Cependant, un nouveau CPSR est nécessaire si la composition, l’applicateur ou le système de conservation change.

V2. Quelles sont les limites microbiologiques applicables aux produits pour sourcils et mascaras ?

Ces produits doivent contenir ≤100 UFC/g de bactéries, ≤10 UFC/g de levures et de moisissures et être totalement exempts d’agents pathogènes désignés pour être classés dans la catégorie 1 des cosmétiques.

V3. Comment puis-je m’assurer que l’applicateur est propre ?

Grâce à une combinaison d’étiquetage pour les consommateurs (comme les symboles PAO), de conservateurs efficaces et d’emballages hermétiques. Dans le cadre professionnel, les applicateurs à usage unique sont recommandés.

V4. Qui peut rédiger un CPSR ?

Selon la législation européenne, le rapport doit uniquement être préparé et signé par un évaluateur de sécurité qualifié, généralement un spécialiste en toxicologie, en microbiologie ou dans un domaine connexe.

V5. Quelle est la fonction de la directive SCCS ?

Les lignes directrices et les procédures d’évaluation de la sécurité des ingrédients sont décrites dans les lignes directrices du CSSC. Conformément aux normes de l’UE, elles aident les évaluateurs à appliquer des évaluations cohérentes et scientifiquement fondées.

Conclusion

Le mascara et les produits pour les sourcils sont des produits à haut risque et entrent donc dans la catégorie la plus stricte de la législation européenne sur les cosmétiques. Il est obligatoire de préparer soigneusement le rapport sur la sécurité des cosmétiques pour garantir la sécurité. Pour les bricoleurs qui s’aventurent dans la fabrication de mascaras, cela signifie qu’il faut faire attention aux ingrédients, à l’hygiène et à l’emballage dès le départ.

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